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Il
n'y a de port que Liverpool...
1er
janvier 2004
Il
n'y a de port que Liverpool,
De marins que Bretons,
De pêcheurs qu'Islandais,
De chasseurs de tempêtes que les habitants de la Terre de Feu,
De buveurs qu'Irlandais,
Et de femmes que femmes de marins...
Qui,
leur homme parti en mer,
Se jettent dans mes bras trop fluets.
Ma paresseuse tendresse,
Ma douceur de garçon coiffeur, les rendent folles !
Bien
que, restons lucide,
On puisse aisément l'expliquer
Par le simple fait que je sois...
Le seul homme resté à terre !
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Les
hommes-bulles
1er
janvier 2004
À
courir les yeux fermés, sur la plage,
Dans le vent, comme un fou,
On finit toujours par trouver l'eau, toucher le fond
Et s'enfoncer dans la vase sous le sable,
Entre les coraux et les poissons-bulle
Fuir l'air et la folie
Et s'installer sur l'herbe rouge
Pour s'oublier
À jamais...
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Elle
musaraigne
1er
janvier 2004
Je
m'usarde
Tu te hasardes
Il ou elle musaraigne
Je m'angouste
Tu t'orréfacteur
Il ou elle musaraigne
Nous nous mezzanine
Vous vous ( à la ) hussarde
Ils ou elles musaraignent
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Les
yeux plus gros que le ventre
1er
avril 2003
Une
mouche en chaleur, quelque peu mégalo,
Voletant ci et là, cherchant son Roméo,
Avisant une aiguille, elle voulut s'y offrir,
Elle y périt, plus de douleur que de plaisir...
Moralité
: Qui s'y frotte, s'y pique !
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En
lui-même
1er
avril 2003
A
ce charmant petit jeu
C ertains esprits se sont illustrés
R emuant la terre et les cieux
O r, argent, couleurs chamarrées
S avant mélange de mots
T ours de passe-passe élégants
I l faut parfois savoir ruser
C 'est laborieux n'en doutons pas
H eureusement on est souvent
E tonné, surpris du résultat.
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